Mon roman
« Il arrive parfois que la vie soit aussi incroyable que la fiction. »
Nantes, 13 septembre 2019
Trois femmes se rencontrent lors d’une fusillade.
Tamaya, perfectionniste et très attachée à ses racines comoriennes, a un projet de vie idéal. Mais tout vole en éclats lors de son mariage au pays.
Rozenn est une danseuse pétillante au caractère excessif. Hantée par son passé, elle se réfugie dans une relation exclusive avec sa sœur et refuse de s’attacher aux autres.
Jade, Réunionnaise au charme fou et mère célibataire, quitte son île pour fuir Dominique et refaire sa vie, mais peine à avancer.
Trois parcours. Une amitié exceptionnelle. La vie s’accélère, entre révélations et rebondissements, elles se réinventent. Mais le destin semble suivre un plan qui les conduira bien plus loin qu’elles ne pourraient l’imaginer.
Le Book Trailer
On en parle sur le Net …
« La magie des rencontres qui sauvent » aborde avec délicatesse et sensibilité des thèmes profonds autour de la famille et de la communauté, des traditions et des cultures, de son rapport à soi et aux autres (et aux hommes). C’est une histoire d’ici et d’ailleurs, une histoire de femmes qui se (re)découvrent, de turbulences et d’émancipation. »
Léa, @monpetitbookan
« Noucia est une magicienne. Penchée au-dessus de son chaudron, elle mélange : trois femmes singulières, une bonne rasade d’exotisme, une branche tressée d’amitié, deux ou trois pincées d’actions bien corsées, un soupçon de magie. Puis elle laisse concocter dans une infusion de bienveillance. Le tout pour obtenir un moment merveilleux de lecture. »
Apollonie Sbragia , auteure @apollonie.sbragia
« Noucia Adams mêle, entremêle les vies et les faits sans que jamais nous n’en perdions le fil. Elle nous guide au travers de la musique splendide de sa plume : une enquête, des signes, des synchronismes, de l’amour, des croyances, de l’amitié, des non-dits, des passages et des chemins, vers la vérité. »
Marie St Vaast, auteure @marie_st_vaast
« Une histoire que je ne voulais plus lâcher, parce que j’étais bien avec elles, dans cette sororité qui s’est formée de façon si naturelle. »
Vanessa, @lesloisirsdevaness
« Le thème central : comment se défaire de ce qui nous entrave pour s’autoriser à être soi? »
Christine, @escapadesaveckris
« C’est une lecture qui nous traverse et fait forcément écho à notre vécu à toutes. »
Caroline Amoretti, auteure @chroniquesduneauteureanonyme
Ce roman est riche et complet. L’auteure signe un premier roman très intéressant. Riche d’un travail colossal.
Jennifer, @je_lis_nous_lisons
« cette fin inattendue et bluffante, un pur régal »
Christelle, @accrosauxlivres
Ma chronique coup de cœur, une analyse complète du roman
Je me suis plongée avec bonheur dans ce roman contemporain auto-édité de Noucia Adams. La magie des rencontres qui sauvent laisse présager avec un tel titre et une couverture pleine de soleil, une lecture mettant au cœur les femmes, les astres, une pluralité de personnalités et l’exotisme d’un ailleurs. Et je n’ai pas été déçue !
Nantaise d’origine, j’ai apprécié cette immersion dans une ville que je connais bien, avec ces détails qui rendent concret et crédible le quotidien de Tamaya, Jade et Rozenn. J’ai apprécié en parallèle découvrir à travers les origines des trois protagonistes un univers complètement nouveau pour moi : les îles de la Réunion et des Comores, avec ce que cela implique, au-delà des images paradisiaques qui viennent naturellement en tête, en termes de traditions sociales, de poids des traditions.
Ce roman est riche sur plusieurs plans :
– l’autrice révèle une puissante capacité à camper ses personnages, en particulier d’un point de vue psychologique, ce qui est assez rare je trouve. Les profils sont très travaillés, et les fêlures et points sensibles sont amenés par touches successives au fil de l’histoire.
– la structuration du récit permet de donner un rythme particulièrement bien soutenu tout au long des 400 pages. Il n’y a jamais de longueur, grâce à une écriture fluide et agréable. Et sur la forme, la mise en page et la police utilisées amènent un bon confort de lecture.
– le croisement des cultures : au carrefour des traditions occidentales, comoriennes et réunionnaises, trois femmes qui ont soif d’émancipation et souhaitent être respectées se battent pour leur droit à vivre la vie qu’elles se sont choisies. Le cheminement de chacune d’elle est passionnant à suivre. Ce roman permet d’apprendre beaucoup sur les coutumes de ces cultures.
– les réflexions sur des thématiques fondamentales : l’histoire touche à de nombreux domaines tels que l’amour, l’amitié, la fidélité, la féminité, la famille, la spiritualité, l’instinct, les croyances, mais aussi la polygamie, le patriarcat. Le récit invite à la réflexion et apporte son lot de petites leçons bien amenées et pleines de bon sens.
– la diversité des personnages : il y a autour des héroïnes de nombreux personnages secondaires qui apportent une richesse au récit. Rozenn, Jade et Tamaya brillent par leur féminité révélée ou en devenir. Leurs mères, sœurs ou autre dressent un portrait pluriel des communautés des îles de l’Océan Indien. Il y a celles qui évoluent, celles qui jouent le rôle qu’on attend d’elles.
Du côté de la gente masculine, le livre fait la part belle aux hommes respectueux des femmes et de leur intégrité, faisant contrepoids avec certains, en Métropole ou dans les îles d’ailleurs, ayant une attitude plus sexiste. C’est ce qui fait que ce livre est multiple et riche. Chacun, quel que soit son genre, a sa part de responsabilité et sa part à prendre pour faire évoluer les choses.
Malgré des thèmes profonds parfois durs abordés et les difficultés traversées par les héroïnes par le passé ou au présent, il y a dans ce livre beaucoup d’espoir, de lumière, de joie, une soif de vivre et d’avancer assez contagieuse. En ouvrant son cœur, et en suivant le chemin de sa propre intégrité, en se laissant aussi porté par la magie des rencontres, il est possible de vivre sa vie encore plus pleinement.
En bref, lire La magie des rencontres qui sauvent, c’est rencontrer trois fortes personnalités que l’on ne voudrait plus quitter une fois la dernière page tournée. C’est savourer une fiction qui fait voyager et donne à s’interroger sur sa capacité voire volonté à sortir des attitudes attendues par le poids des traditions. Bravo Noucia Adams pour ce premier roman et cette aventure réussie dans l’autoédition. Je tire mon chapeau bien bas.
Chronique Babélio de Lilou789, le 8 mars 2021